L’importance du DPE pour les crédits accordés aux investisseurs
Les banques sont particulièrement pointilleuses lorsqu’il s’agit d’accorder un prêt à un investisseur qui achète un logement destiné à la location et mal classé par son diagnostic de performance énergétique. Selon la loi Climat et résilience, l’interdiction progressive de louer des logements qualifiés de passoires thermiques va se mettre en place dès le 1er janvier 2025. Si un investisseur achète un logement classé F ou G, il devra obligatoirement effectuer des travaux pour pouvoir le louer. Les banques vont donc exiger des garanties supplémentaires quant à la réalisation des travaux permettant à ces logements de sortir de leur statut de passoire thermique, sous peine de ne pas accorder le prêt.
Si les travaux envisagés sont lourds, ce qui est souvent le cas pour les logements classés F ou G, l’accompagnement par un maître d’œuvre ou un architecte sera exigé pour être certain que la durée des travaux ne dépasse pas le différé du prêt fixé à vingt-quatre mois. Les banquiers préconisent de rallonger la durée de la promesse de vente pour permettre aux emprunteurs d’avoir le temps de trouver leur accompagnateur. Cela devrait permettre aux emprunteurs et aux banques d’avoir une vision globale de leurs travaux d’éco-rénovation et de gérer au mieux leur budget.