La France métropolitaine arrive en tête, avec l’Italie, des pays européens les plus meurtris par les catastrophes naturelles, et se trouve dans le second quart des pays les plus exposés sur l’échelle mondiale. En cause, une exposition à de forts vents, des zones de sismicité et de volcanisme, mais aussi des forêts fortement exposées au risque incendie, et des sols argileux soumis au phénomène de retrait-gonflement, deuxième raison d’indemnisation après le risque inondation qui inquiète le plus les Français.
Cette année, le nord de la France, plus particulièrement une partie du Pas-de-Calais, a été durement touché par ce risque préoccupant. Globalement, plus de 18 millions d’habitants sont exposés au risque inondation en métropole, mais il faut savoir que 10.4 millions de maisons individuelles sont exposées aux mouvements de terrain en lien avec le retrait-gonflement des argiles. Les feux de forêt sont quant à eux à l’origine de plus de 26.000 hectares brûlés tous les ans, et 6.870 communes sont en première ligne face à ce fléau.
Au cours des quarante dernières années, les assurances ont versé 50 milliards d’euros pour la totalité des indemnisations, et notent l’augmentation depuis 2017 des versements dans le cadre du risque RGA. Enfin, le risque sismique, auquel on pense moins, mais qui est pourtant bien présent sur le territoire : 36 séismes de magnitude supérieure à 4 ont eu lieu en métropole depuis 1962.
