Le parc immobilier des Hauts-de-France a de mauvaises performances énergétiques
14 Novembre 2024

Le parc immobilier des Hauts-de-France a de mauvaises performances énergétiques

Selon une analyse de l’Insee, les Hauts-de-France a un parc immobilier qui compte de très nombreux logements trop énergivores.

Les performances énergétiques du parc immobilier

Selon les analyses de l’Insee; 42 % des résidences principales (soit un million de logements) ont une note DPE à E, F ou G dans les Hauts-de-France en 2022. Ces mauvaises performances placent la région en 3e position des régions comptant beaucoup de passoires énergétiques, derrière la Bourgogne-Franche-Comté et la Normandie. La part des logements notés E (26 %) est de 5 points supérieure à la moyenne des régions françaises, alors que celle des biens notés F et G (16 %) est supérieure de 2 points. Les logements aux performances énergétiques médiocres sont avant tout dans le parc privé et en zone rurale.

Des logements anciens

La date de construction d’un logement, et donc les matériaux et l’isolation utilisés, joue un rôle important dans ses performances énergétiques. Or, dans les Hauts-de-France, 59 % des logements ont été construits avant 1975, année des premières réglementations thermiques. Le parc immobilier de la région est de plus majoritairement constitué de maisons individuelles (73 %), plus énergivores qu’un appartement à taille égale. Ces maisons, qui comprennent de nombreux logements de type « 1930 » construits à grande échelle pendant l’entre-deux-guerres, sont en moyenne plus anciennes que les appartements de la région. Ce sont également elles qui regroupent la grande majorité des biens chauffés au fioul, une énergie qui émet beaucoup de GES. L’Insee souligne en parallèle que le niveau de vie médian des ménages qui occupent un logement énergivore est de 22 330 euros, soit 3 500 € de moins que celui de ceux qui ont un logement plus performant, ce qui peut entraver la réalisation de travaux pourtant nécessaires.